4 novembre 2012

Baroque : Opulence raffinée.


Un peu d’histoire : le baroque
 
Le baroque est apparu en Italie, plus précisément à Rome, à la fin du XVIe siècle. Ce style audacieux s’entend ensuite à travers toute l’Europe. Conjuguant l’intensité de l’émotion et le sens du mouvement, l’art baroque porte généralement sur la religion, toutefois, d’autres thématiques, comme les portraits, les paysages, les sujets mythologiques et allégoriques et la scène de genre deviennent de plus en plus prisés par les mécènes.
 
Bernini (1598-1680)
Apollon et Daphnée, 1622-24
Marbre

Source: Google Images

Hyacinthe Rigaud (1659-1743)
Louis XIV, 1701.
Huile sur toile, 277 x 194 cm

Source: Google Images
Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682).
L'Immaculée Conception, vers 1678.
Huile sur toile, 247 x 190 cm

Source: Google Images



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
L’art baroque a d’abord eu un rôle hautement religieux : l’Église catholique qui devait alors « réaffirmer son autorité face à la diffusion de la Réforme protestante ». L’art devient alors un objet de propagande où l’Église prescrit de nouvelles directives aux artistes qui devaient « créer des œuvres réalistes, accessibles à un public ordinaire ».

Jan Vermeer (1632-1675)
L'art de la peinture, vers 1666-68
Huile sur toile, 120 x 100 cm

Source : Essential Vermeer
 
Jan Vermeer est un artiste peintre hollandais reconnut pour ses tableaux empreint de sérénité et d'un naturel troublant. Outre cette peinture magnifique, on lui doit La Jeune Fille à la perle, Vue de Delft et La laitière, trois tableaux qui auront marqué la collectivité de part leur composition et leur éclairage. Le baroque de Vermeer (ainsi que de tous les artistes hollandais), est d'une grande sobriété, si on le compare à celui des artistes italiens, français ou espagnols.

Pierre-Paul Rubens (1577-1640)
Le Chapeau de paille, vers 1622-25.
Huile sur bois, 79 x 54 cm

Source: wikipedia.org

Étroitement associé à Louis XIV (1643-1715), le baroque devient rapidement synonyme de luxe ostentatoire. En effet, les vêtements portés à l’époque possèdent un côté fastueux et pompeux qui évolue en même temps que le Roi : les tissus sont d’abord fluides et légers, puis deviennent de plus en plus raides et richement ornementés, tout comme les accessoires et les coiffures à mesure que Louis XIV prend de l’âge. Ce n’est qu’après la mort du Roi que le baroque est laissé de côté pour le rococo.

Anthonis van Dyck (1599-1641)
Portrait de la reine Henriette Marie de France
vers 1632-35

Source: wikipedia.org

Caspar Netscher (1639-1684)
Portrait de Suzanna Doublet-Huygens,
cinquième et dernier enfant de Constantijn Huygens
vers 1667-69.
Huile sur panneau, 45 x 35 cm

Source: wikipedia.org

Jacob Ferdinand Voet (vers 1639-89/1700)
Marie Mancini, 1660-80

Source: Google Images
 
D’une grande beauté, Marie Mancini est réputée pour avoir ravi le cœur de Louis XIV. Comme sa sœur Olympe, Marie devient une précieuse grâce à son esprit vif et sa culture littéraire et gagne rapidement dans les faveurs du Roi qui lui promit de la faire Reine. Le mariage n’a pourtant jamais lieu : la mère de Louis XIV, Anne d’Autriche ainsi que l’oncle de Marie Mancini, le Cardinal Jules Mazarin, s’opposent fermement à leur union. Le cœur brisé, elle finira par retourner dans son Italie natale où, elle accepte enfin d’épouser Lorenzo Colonna en 1661.
 

Pierre Gobert (1662-1744)
Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Clermont
vers 1710-30

Source: wikipedia.org

C’est donc dans cet esprit d’opulence ostentatoire que la prochaine saison sera abordée par plusieurs designers. En effet, les créateurs puisent leur inspiration directement du baroque en utilisant des matières riches savamment ornementées. Mon coup de cœur : le défilé de Dolce & Gabbana.


Les formes curvilignes des appliqués mariées à la rigidité des tissus ainsi que l’utilisation de matières aussi délicates que la dentelle et aussi épais que le velours offrent un contraste raffiné et harmonieux. L’ajout de détails historiques comme les fraises parfois exubérantes, parfois discrètes et des poignets de dentelle font foi d’une nostalgie d’une époque à l’apogée de son art.

Outre Dolce & Gabbana, plusieurs créateurs ont été séduits par le baroque.

De gauche à droite : Marni, Moschino et Marchesa

De gauche à droite : Karen Walker, Josie Natori et Andrew Gn

De gauche à droite : Osman, Stella McCartney et Alexander McQueen

De gauche à droite : Mary Katrantzou, Balmain et Lanvin

Leonard

Alors, convaincus ?

*Toutes les images, sauf mention du contraire, proviennent du site internet du magazine Vogue français.

19 octobre 2012

L'Opéra au Musée


Cela fait déjà un bon moment que cette exposition n’est plus présentée — et pour cause, les photos que je vous présente ici datent de janvier dernier, lorsque je suis allée voir l’exposition Denis Gagnon s’expose —, mais puisque depuis quelques semaines, je n’ai pas beaucoup parlé mode, vêtements ou tendances, j’ai décidé de vous exposer ces petites merveilles et d’ajouter quelques faits historiques intéressants en lien avec les pièces présentées. Bref, l’exposition est une excuse pour vous parler un peu de l’histoire de la mode…

C’est donc en janvier 2011 que le Musée des beaux-arts de Montréal a présenté cette courte exposition où l’Opéra de Montréal était à l’honneur : costumes, accessoires, maquettes, esquisses et partitions provenant de la collection privée de l’Opéra sont présentés au grand public. Et comme les costumes sont une composante essentielle de l’opéra (autant qu’au cinéma ou au théâtre) puisqu’ils situent les spectateurs dans le temps et l’espace, l’exposition en présentait quelques-uns, chacun étant sélectionné des diverses productions.

Le saviez-vous ? — L’Opéra et ses costumes en chiffres.

L’Opéra de Montréal a été fondé il y a maintenant un peu plus de trente ans, soit en 1980. Plus de 93 opéras auront été interprétés et les quelques 970 représentations auront accueillies plus de deux millions d’auditeurs et de téléspectateurs. En trente ans, plusieurs costumes auront été confectionnés : 4 500 costumes provenant de 27 productions font d’ailleurs partie de la collection privée de l’Opéra de Montréal.
 
Personnage : Manon
Opéra : Manon (Jules Massenet, [1842-1912])
Production Opéra de Montréal, 1999
Conception : Michel Beaulac
Personnage : Manon
Opéra : Manon (Jules Massenet, [1842-1912])
Production Opéra de Montréal, 1999
Conception : Michel Beaulac

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

  


 
Remarquez la forme de sablier de cette silhouette. D’abord créée par l’aspect du décolleté savamment étudié, la poitrine est mise en valeur; ensuite, le port de la crinoline et divers rembourrages, les hanches deviennent proéminentes. C’est par cette ingénieuse combinaison que la taille de la silhouette parait plus fine… Mais il existe un troisième élément clé qui rend cette silhouette si parfaite, si recherchée par la bourgeoisie et la royauté lorsque, pour la première fois, Jules Massenet présente son opéra en 1884 : il s’agit du corset.
 
Un peu d’histoire — Corsets
 
On croit que les premiers corsets remonteraient à 1700 av. J.-C. (il ne s’agirait que de cas isolés où, par exemple en Crête, on nouait une large ceinture de cuir autour de sa taille). Cependant, l’image actuelle que l’on a du corset — ce sous-vêtement de forme conique servant à rehausser la poitrine et à affiner la taille des femmes — a fait son apparition à la Renaissance.
 
Corset, 1876
Royal Worcester Coset Company (Américain, 1864-1950)
Matières : soie, coton, métal et os
Source : The Metropolitan Museum of Art Collection

Corset, 1900-1905
(Américain)
Matières : coton, soie, acier
Source : The Metropolitan Museum of Art Collection

 
Corset, fin du XVIIIe siècle
(Probablement espagnol)
Matière : soie
Source : The Metropolitan Museum of Art Collection

Un corset est composé de quatre éléments : au moins d’une épaisseur de coutil, une toile de coton très dense, donc conférant déjà une certaine rigidité au vêtement; d’un busc, soit une large lame de bois de métal d’ivoire ou d’os (selon les époques) que l’on pose au devant du vêtement, créant ainsi cette rigidité parfaite; les baleines que l’on fabrique avec des fanons de baleines (leur usage devient si populaire au XIXe siècle, qu’il met la baleine en danger d’extinction); et enfin, d’un laçage avec œillets généralement posé au dos du corset. Ces éléments imposent un maintien parfait de la silhouette en empêchant le moindre mouvement.
 
Corset, XVIe siècle
Matière : fer
Source : wikimedia.org
 
Évidemment, le corset n’est pas sans dommage pour les corps de celles qui le porte. Une déformation du corps laisse en effet ses traces : les organes internes sont compressés et déplacés, les os de la cage thoracique se chevauchent. Les corsets aboutissent donc à une déformation du squelette. Même si la taille fine de l’Impératrice Élisabeth a de quoi impressionner (son obsession de la beauté la pousse à conserver un tour de taille de 50 cm), celle de Catherine de Médicis est tout simplement renversant : 33 cm. Un exploit que seule Ethel Granger a réussi au siècle dernier.
 
Ethel Granger
Source: Google Images
 
Il est par ailleurs amusant de noter que le corset n’étaient pas seulement réservé à la gente féminine : en effet, à une certaine époque, les hommes portaient eux aussi des corsets pour affiner leur silhouette, comme le démontre cette publicité.
 
Publicité de corsets pour hommes, 1893
Source : wikipedia.org


Comme quoi les femmes n’étaient pas les seules à se soucier de leur apparence !
 
Personnage : Des Grieux
Opéra : Manon (Jules Massenet [1842-1912])
Production Opéra de Montréal, 1999
Conception : Michel Beaulac
Personnage : Des Grieux
Opéra : Manon (Jules Massenet [1842-1912])
Production Opéra de Montréal, 1999
Conception : Michel Beaulac




Le détail de cette photo représente un jabot. Il s’agit tout simplement d’une cascade de volants fait de dentelle ou de mousseline bordé de dentelle que l’on attachait au plastron ou qui faisait partie du col de la chemise. Le jabot est le successeur de la fraise, et précède la cravate. 

 
Personnage : Cio-Cio San
Opéra : Madama Butterfly (Madame Butterfly)
(Giacomo Puccini [1858-1924])
Production Opéra de Montréal, 2002
Conception : Anibal Lapiz
Personnage : Cio-Cio San
Opéra : Madama Butterfly (Madame Butterfly)
(Giacomo Puccini [1858-1924])
Production Opéra de Montréal, 2002
Conception : Anibal Lapiz


 





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  

Un peu d’histoire — Japonisme
 
Le japonisme est un courant artistique caractérisé par l’influence de l’art japonais, mais surtout de l’ukiyo-e, ces estampes japonaises (ou gravures sur bois) et ces peintures réalisées entre le XVIIe et XXe siècles. Le Japon influence ainsi les artistes occidentaux et il en découle une vaste collection d’œuvres d’art.
  
Claude Monet (1840-1926)
La Japonaise
Madame Monet en costume japonais
1876. Huile sur toile, 231,8 x 142,3 cm
Source : wikipedia.org
 
James McNeill Whistler (1834-1903)
La Princesse du pays de la porcelaine
1864. Huile sur toile.
Source : wikipedia.org.
Alfred Stevens (1823-1906)
La Parisienne japonaise, 1872.
Huile sur toile, 105 x 150 cm.
Source : wikipedia.org.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’art japonais a non seulement inspiré des centaines d’artistes de par l’Occident, mais il a aussi beaucoup influencé l’habillement. Des kimonos tissés dans de riches et somptueuses étoffes brodées suscitent un vif intérêt chez les Européens, qui les adoptent presque immédiatement, faisant des kimonos leurs nouvelles robes de chambre. Certains kimonos sont refaçonnés à l’occidentale : on taille à même le kimono et on crée ainsi une toute nouvelle tenue, comme c’est le cas pour la robe ci-dessous.
 
Turner
Robe, années 1870 (Angleterre)
Tissu de kimono blanc en satin de soie
shibori façonné;
glycines, chrysanthèmes, pivoines et
éventails chinois brodés
en fils métalliques;
corsage avec boutons enveloppés à
motifs japonais de type tomoemon.

Éventail, fin de XIXe siècle (Japon)
Ivoire; laque avec personnages,
insectes et paniers de fleurs;
pompons suspendus à une boule de
style netsuké. 19,6 cm.
Source : Fashion : Une histoire de la
mode du XVIIIe au XXe siècle
(publié aux éditions Taschen).


Iida Takashimaya
Robe de chambre, vers 1904-1908
Toile de soie grise; broderie de paons sur cerisier
en fleurs s’étalant au devant vers le dos;
kumihimo (ficelle japonaise)
et pompons aux poignets; fuki (ourlet rembourré) rose;
doublure en habutae.
Source : Fashion : Une histoire de la mode du
XVIIIe au XXe siècle (publié aux éditions Taschen).
 
Mythifié, le Japon a fasciné l’imaginaire des Européens de par son exotisme, qui se retrouve transposé dans ses arts et ses vêtements. Les Expositions universelles, d’abord celle de Paris en 1867 où les provinces de Satsuma, Shogunate et Saga sont représentées, n’ont fait qu’alimenter cette soif d’exotisme. Et encore aujourd’hui, cette fascination ne s’est toujours pas essoufflée.
 
Finalement, quelques images supplémentaires de l’exposition…
 


 



 












 


*Toutes les photos de ce billet (sauf mention du contraire) ont été prises par l’auteure durant l’exposition L’Opéra de Montréal loge au Musée. Les légendes décrivant ces photos proviennent elles aussi de l’exposition et ont été retranscrites dans le seul et unique but de fournir des informations supplémentaires aux lecteurs. Par ailleurs, les images représentant la robe et la robe de chambre du mouvement japonisme ont été numérisées par l’auteure et proviennent (comme mentionné plus haut), du livre Fashion : une histoire de la mode  du XVIIIe au XXe siècle. Les légendes accompagnant ces images ont été retranscrites de ce livre. Veuillez vous référer aux Mentions légales pour toutes informations relatives au Droit de la propriété intellectuelle.

28 septembre 2012

Mucha, Tiffany, de Toulouse-Lautrec...


Après La mode des Années 1920 en images, je vous présente ici un autre de mes coups de cœur littéraire. Cette fois-ci, j’ai craqué pour un livre magnifique étayant quelques œuvres marquantes de l’Art nouveau. Simplement intitulé L’Art nouveau, ce bouquin aborde ce style unique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis. 

 
Couverture : Lucien Gaillard (Paris 1861-1933)
Pendentif en forme de phalène. Or émail champlevé,
citrines, cornes sculptées. 7,6 x 9,2 cm.
Metropolitan Museum of Arts, New York.
 
S’inspirant des formes sinueuses de la nature, et plus spécifiquement du monde végétal, les artistes de l’Art nouveau utilisent des matériaux « modernes » pour leurs créations, comme le fer, le béton et le verre. Ce mouvement permet à toutes les sphères artistiques de se renouveler, et c’est pourquoi L’Art nouveau est divisé en sept sections distinctes, soit une pour chaque domaine artistique majeur : l’architecture, le mobilier, les arts graphiques, la peinture et la sculpture, l’art du verre, les bijoux et les vêtements et enfin, les arts appliqués (soit la fabrication d’objets utilitaires, mais dont la conceptualisation met l’emphase sur l’esthétisme de ces derniers, augmentant ainsi leur aspect artistique).
 
 
Gustav Serrurier-Bovy (Liège 1858-1910)
Petit meuble vitrine, bois de narra rouge, frêne, cuivre,
émail, verre. 248,9 x 213,4 x 63,5 cm. 1899.
Metropolitan Museum of Art, New York.

Hector Guimard (Paris 1867 - New York 1942)
Entrée de la station de métro Porte Dauphine,
et détail de la marquise. Paris.

Source : Google Images

Henri de Toulouse-Lautrec (Albi 1864 - Malromé 1901)
Divan Japonais, lithographie. 80,3 x 60,7 cm. 1893.
Museum of Modern Art, New York.

Source : Google Images


Jules Chéret (Paris 1836 - Nice 1932)
"Folies Bergères, La Loïe Fuller"
Affiche pour un spectacle.
Lithograhie en couleurs. 123,8 x 87 cm. 1893.
Victoria and Albert Museum, Londres.

Source : Google Images

Alphonse Mucha (Ivanćice 1860 - Prague 1939)
"Biscuits Champagne Lefèvre-Utile"
Affiche publicitaire.
Lithographie. 52 x 35 cm. 1893.

Source: Google Images

Edvard Munch (Løten 1863 - Ekely, Oslo 1944)
Le Cri. Huile sur toile. 91 x 73 cm. 1893.
Nasjonal galleriet, Oslo.

Source : Google Images

Gustav Klimt (Baumgarten, Vienne 1862-1918)
Le Baiser. Huile sur toile. 180 x 180 cm. 1907-1908.
Galerie du Belvédère, Vienne.

Source : Google Images

Max Klinger
(Leipzig 1857 - Großjena 1920)
Cassandre, de profil.
Marbre peint à l'eau, ambre.
62 x 31 x 27 cm. 1895.
Hamburger Kunsthalle, Hambourg.

Paul Poiret (Paris 1879-1944)
Déguisement. Métal, soie, coton.
1911.
Metroplitan Museum of Arts,
New York.

Source: Google Images

Hector Guimard (Paris 1867 - New York 1942)
Broche. Or, agate, perles, pierres de lune. 4,1 x 9,5 cm. 1909.
Museum of Modern Art, New York.

Louis Comfort Tiffany (New York 1848-1933)
Vase. Verre favrile. 11,4 x 7,6 cm. 1902.
Museum of Modern Art, New York.

Source : Google Images

Louis Comfort Tiffany (New York 1848-1933)
Magnolia et iris, vitrail. 153 x 106,7 cm.
Vers 1908.
Metropolitan Museum of Art, New York.
 

Si vous avez un faible pour les beaux livres, ces bouquins où les textes se font rares, vous serez comblé par ce livre richement illustré comportant une chronologie ainsi que des cartes pour situer les artistes et leurs œuvres au fil du temps.
  
*Toutes les images, sauf mention du contraire, ont été numérisées par l’auteure. Toutes les images de ce billet, peu importe leur provenance se retrouve dans le livre L’Art nouveau. Par ailleurs, toutes les légendes sans exception ont été copiées du livre L’Art nouveau dans le seul et unique but de fournir des informations supplémentaires des œuvres.