Affichage des articles dont le libellé est Art Nouveau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Art Nouveau. Afficher tous les articles

28 septembre 2012

Mucha, Tiffany, de Toulouse-Lautrec...


Après La mode des Années 1920 en images, je vous présente ici un autre de mes coups de cœur littéraire. Cette fois-ci, j’ai craqué pour un livre magnifique étayant quelques œuvres marquantes de l’Art nouveau. Simplement intitulé L’Art nouveau, ce bouquin aborde ce style unique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis. 

 
Couverture : Lucien Gaillard (Paris 1861-1933)
Pendentif en forme de phalène. Or émail champlevé,
citrines, cornes sculptées. 7,6 x 9,2 cm.
Metropolitan Museum of Arts, New York.
 
S’inspirant des formes sinueuses de la nature, et plus spécifiquement du monde végétal, les artistes de l’Art nouveau utilisent des matériaux « modernes » pour leurs créations, comme le fer, le béton et le verre. Ce mouvement permet à toutes les sphères artistiques de se renouveler, et c’est pourquoi L’Art nouveau est divisé en sept sections distinctes, soit une pour chaque domaine artistique majeur : l’architecture, le mobilier, les arts graphiques, la peinture et la sculpture, l’art du verre, les bijoux et les vêtements et enfin, les arts appliqués (soit la fabrication d’objets utilitaires, mais dont la conceptualisation met l’emphase sur l’esthétisme de ces derniers, augmentant ainsi leur aspect artistique).
 
 
Gustav Serrurier-Bovy (Liège 1858-1910)
Petit meuble vitrine, bois de narra rouge, frêne, cuivre,
émail, verre. 248,9 x 213,4 x 63,5 cm. 1899.
Metropolitan Museum of Art, New York.

Hector Guimard (Paris 1867 - New York 1942)
Entrée de la station de métro Porte Dauphine,
et détail de la marquise. Paris.

Source : Google Images

Henri de Toulouse-Lautrec (Albi 1864 - Malromé 1901)
Divan Japonais, lithographie. 80,3 x 60,7 cm. 1893.
Museum of Modern Art, New York.

Source : Google Images


Jules Chéret (Paris 1836 - Nice 1932)
"Folies Bergères, La Loïe Fuller"
Affiche pour un spectacle.
Lithograhie en couleurs. 123,8 x 87 cm. 1893.
Victoria and Albert Museum, Londres.

Source : Google Images

Alphonse Mucha (Ivanćice 1860 - Prague 1939)
"Biscuits Champagne Lefèvre-Utile"
Affiche publicitaire.
Lithographie. 52 x 35 cm. 1893.

Source: Google Images

Edvard Munch (Løten 1863 - Ekely, Oslo 1944)
Le Cri. Huile sur toile. 91 x 73 cm. 1893.
Nasjonal galleriet, Oslo.

Source : Google Images

Gustav Klimt (Baumgarten, Vienne 1862-1918)
Le Baiser. Huile sur toile. 180 x 180 cm. 1907-1908.
Galerie du Belvédère, Vienne.

Source : Google Images

Max Klinger
(Leipzig 1857 - Großjena 1920)
Cassandre, de profil.
Marbre peint à l'eau, ambre.
62 x 31 x 27 cm. 1895.
Hamburger Kunsthalle, Hambourg.

Paul Poiret (Paris 1879-1944)
Déguisement. Métal, soie, coton.
1911.
Metroplitan Museum of Arts,
New York.

Source: Google Images

Hector Guimard (Paris 1867 - New York 1942)
Broche. Or, agate, perles, pierres de lune. 4,1 x 9,5 cm. 1909.
Museum of Modern Art, New York.

Louis Comfort Tiffany (New York 1848-1933)
Vase. Verre favrile. 11,4 x 7,6 cm. 1902.
Museum of Modern Art, New York.

Source : Google Images

Louis Comfort Tiffany (New York 1848-1933)
Magnolia et iris, vitrail. 153 x 106,7 cm.
Vers 1908.
Metropolitan Museum of Art, New York.
 

Si vous avez un faible pour les beaux livres, ces bouquins où les textes se font rares, vous serez comblé par ce livre richement illustré comportant une chronologie ainsi que des cartes pour situer les artistes et leurs œuvres au fil du temps.
  
*Toutes les images, sauf mention du contraire, ont été numérisées par l’auteure. Toutes les images de ce billet, peu importe leur provenance se retrouve dans le livre L’Art nouveau. Par ailleurs, toutes les légendes sans exception ont été copiées du livre L’Art nouveau dans le seul et unique but de fournir des informations supplémentaires des œuvres.


5 novembre 2011

Art Nouveau & Mucha.

Série « Les Pierres précieuses » (1900)
De gauche à droite : La Topaze, Le Rubis, L'Améthyste et L'Émeraude.

Cette série d’illustrations est sans doute familière pour certains d’entre vous. Il s’agit en effet d’un œuvre d’un des artistes les plus importants du XIXe et XXe siècles, Alphonse Mucha (1860-1939). Figure marquante de l’Art Nouveau, Mucha était un artiste aux multiples talents. Outre ses illustrations (dont ses célèbres affiches issues d’un contrat de six ans (1895-1900) avec la comédienne française Sarah Bernhardt), Mucha a conçu des concepts architecturaux, du mobilier et des bijoux, en plus de s’adonner à la photographie et à la peinture.
 
Sarah Bernhardt (1844-1923) Photographie de
Félix Nadar, 1865. Elle étudia au Conservatoire
d'Art dramatique de Paris et obtint son
diplôme en 1862 avec deux premiers prix en
tragédie et un second prix en comédie. En plus
de ses nombreux rôles au théâtre, elle fût
tête d'affiche pour quelques films.

La Dame aux camélias (1896)
Lithographie (207,3 x 72,2 cm)
Alexandre Dumas fils a lui-
même adapté son roman
éponyme pour le théâtre.
Sarah Bernhardt est ici
représentée sur une affiche
de Mucha dans le rôle de
Marguerite Gautier.

Né le 24 juillet 1860 dans un petit village de Moravie (l’actuelle République Tchèque), Alphonse Maria Mucha travailla principalement comme peintre et illustrateur et il étudia l’art en Autriche et en Allemagne, avant de s’installer à Paris. Rapidement, ses illustrations se démarquent du travail de ses contemporains par les contours curvilignes et les sobres colorations qu’il utilise pour représenter les chapitres souvent sombre de l’histoire (comme ce fut le cas avec  l’Apothéose des Slaves, réalisation monumentale artistique se composant de vingt toiles représentant une histoire narrative du peuple slave) ainsi que des thèmes religieux (comme dans Le Pater, où il exprime à l’aide d’images le Notre Père, une prière de la religion catholique).


Apothéose des Slaves, « Slaves pour l'humanité »
(1926-1928) Huile sur toile.
Il s'agit de la vingtième toile de l'Apothéose des Slaves.
Pour les autres tableaux, cliquez ici.

Autoportrait dans ses studios de Paris, rue Val de
Grâce, 1896/97.
Remarquez l'affiche derrière Mucha : il s'agit de la
première affiche qu'il a réalisé pour Sarah Bernhardt,
Gismonda (1894). Après le succès phénoménal de
l'affiche, l'actrice propose un contrat qui liera les
deux artistes pendant six ans.

Lefevre Utile (1903) Huile sur toile (72 x 53 cm)

Études (1902) Crayon et gouache blanche

Étude de draperie (1900) Crayon et gouache
blanche.
Remarquez que ce croquis ressemble beaucoup à
l'illustration de L'Améthyste. En effet, Mucha avait
d'abord pensé la représenter dénudée jusqu'à la
taille. On craignait cependant les critiques, et
Mucha décida de vêtir entièrement son modèle.

Bracelet (1899) Plaqué or

Sans titre Aquarelle

Fleur (1897) Lithographie (66,2 x 44,4 cm)