12 décembre 2010

Avec les yeux

J’ai envie de vous faire part d’un petit accroc entre moi-même et l’un des artisans du Salon des Métiers d’Art du Québec. Par respect pour lui et aussi parce que je dois faire preuve d’un minimum de professionnalisme en tant que bloggeuse, je ne divulguerai ni sa description physique — faute d’avoir un nom —, ni le numéro de son kiosque. Ce n’est, après tout, qu’une peccadille, une simple phrase que l’on pourrait considérer anodine venant de n’importe qui. Mais qui ne l’est pas lorsqu’on se trouve à être une cliente et lui un vendeur.

Avec Valérie, nous nous sommes arrêtées à un kiosque où l’artisan en question vendait des bijoux et, comme plusieurs kiosques de ce genre, il proposait aussi des bagues. J’aime beaucoup les bagues et lorsque l’une d’entre elles attire mon regard, je ne peux pas m’empêcher de l’essayer. C’est plus fort que moi. Je les essaie pour voir si elles me plaisent, pour savoir si elles sont de la bonne grandeur, pour avoir un aperçu de ce qu’elles peuvent avoir l’air à mon doigt. Je ne connais pas une fille au monde qui n’essaie pas ses bagues avant de les acheter. J’essaie les bagues qui me plaisent comme j’essaie les vêtements qui me plaisent. Je les regarde sous tous les angles, observe les détails, la finition et enfin, je peux prendre la décision de me procurer l’article en question ou de laisser tomber. Du shopping averti.

Pendant que j’observe les dites bagues et que je les essaie, l’artisan me demande si je veux une taille en particulier et me dit qu’il en possède plusieurs derrière le comptoir. Je le remercie avec le sourire et ajoute que je ne fais que regarder. Et, je vous le jure, il m’a répondu et je cite : « On regarde avec ses yeux. »

Stop. Temps mort. Ai-je bien entendu ? Je me repasse la phrase en tête deux, puis trois fois dans l’espoir d’avoir mal compris. Non. Aucun doute possible, il ne peut pas avoir dit autre chose. Il m’a effectivement balancé cette phrase sur un ton brusque et amer. Cette phrase que je n’arrive toujours pas à digérer.

Tout le monde se fait dire cette phrase. Lorsqu’on est jeune et insouciant, lorsqu’on est curieux et que l’on veut toucher à tout, lorsqu’on a cinq ans. Disons qu’entre zéro et dix ans, les enfants sont des principaux concernés par cette phrase généralement formulée par les parents des dits gamins. Ma mère a une sorte de droit sur cette phrase. Je pense que toutes les mères du monde possèdent des droits d’auteur là-dessus. Peut-être que c’est un droit qu’elles acquièrent lorsqu’elles deviennent mères, une sorte d’héritage matriarcale qui se transmet de génération en génération par le biais de l’accouchement. Il n’y a donc qu’une seule personne au monde qui possède ce droit sur moi, et c’est ma mère. Ah oui. Et mon père. Parce qu’ils doivent coordonner leurs interventions pour établir un équilibre psychologique à l’enfant.

Et c’est donc avec mes yeux que je regardé l’artisan. J’espère qu’il a senti mon indignation pendant cette petite seconde où j’ai fixé mon regard dans le sien. Parce qu’indignation il y a. Quel vendeur dirait ça à ses clients potentiels ? Qui peut ainsi se permettre de perdre une vente et ainsi de perdre des clients ? Parce que qui voudra se rendre à ce kiosque après avoir entendu ce genre de phrase ? Pas moi.

Je pense que cet homme se prive de la publicité la plus efficace du domaine artisanal : la satisfaction du client. Un client satisfait parlera toujours en bien de vos produits, il vendra ses qualités et proposera à ses amis, à sa famille, à ses collègues d’aller faire un tour au Salon des Métiers d’Art, mais surtout, de ne pas oublier de visiter le kiosque où il a fait la trouvaille du siècle. Un client qui n’est pas satisfait du service se rappellera toujours de cette fois où il a été mal servi et il ne pourra ni décrire le kiosque et encore moins les produits offerts parce que ce client aura simplement en tête la phrase qui aura fermé toute intention d’achat.

4 décembre 2010

De paillettes et de dentelle

Vous l’aurez deviné : la dentelle et les paillettes sont des incontournables pour les Fêtes de cette année. On en retrouve partout, autant sur les camisoles que sur les vestons en passant par les leggings et les pulls. Ces matières s’incrustent partout ! Elles sont par ailleurs mariées avec des tissus chatoyants ou transparents pour un look ultra féminin.

Romantisme et boudoir

Serre-tête - 7,80$
Veste cloutée en cuirette - 47,80$ 
Jupe de dentelle - 17,80$
Forever XXI
Élégance et extravagance : ce sont peut-être les mots de la saison. Cette expression est aussi parfaite pour décrire la dentelle. Pour les Fêtes, on opte pour cette matière délicate et pour un style évoquant la lingerie. Ayant le don et mélanger mystère et sensualité, la dentelle peut être discrète lorsqu’elle est utilisée ton sur ton, ou provocatrice lorsqu’elle est mêlée à une couleur plus vive. Robes bustiers ou jeux de plis misant sur l’accentuation de la taille sauront mettre en valeur vos meilleurs atouts.

Si la dentelle vous fait peur ou que cette matière n’est pas trop votre style, je vous propose de l’utiliser en accessoire. Portez un simple collant avec une robe satinée et des bijoux métalliques argentés pour une tenue plus discrète. Un petit sac orné de dentelle ou des accessoires pour les cheveux pourraient aussi êtres des options intéressantes. D’un autre côté, si vous êtes de celles qui osent, vous pouvez vous la jouer rock star en enfilant une veste de cuir cloutée sur une mini jupe en dentelle à multiples volants.

Le saviez-vous ?

William Shakespeare, 1610
Source: wikipedia.org

Malgré ce que l’on pourrait croire,  la dentelle n’a pas toujours été propriété de la gente féminine. En effet, la dentelle fut une nouveauté artistique — parce que les dentellières sont considérées comme de véritables artistes — qui apparue vers la fin du XVe siècle en Italie et dans les Flandres. Ce n’est cependant que vers 1525 qu’elle sera véritablement utilisée et ce, autant par les hommes que par les femmes. On s’en servira par ailleurs pour confectionner les fraises et les poignets. Le temps consacré à l’art de la dentellerie ainsi que les fibres nécessaire à la fabrication des dentelles rendirent cette matière exclusive aux classes sociales élevées, soit les bourgeois, les courtisans ainsi que la noblesse.

Marie-Antoinette, 1791
Source: wikipedia.org

Même si la dentelle était réservée pour les gens de la haute, cette dernière était généralement confectionnée de lin, la soie se conservant mal. Le lin le plus utilisé était celui des Flandres dû à sa qualité supérieure. Certaines dentelles étaient aussi tissées avec des fils métalliques, comme l’or et l’argent. Malheureusement, il n’existe plus beaucoup de ce type de dentelle : on raconte que, lorsqu’elles s’usaient, on faisait fondre les fils pour réutiliser les métaux.


Glam et lumière

Votre principal objectif est d’attirer les regards ? Vous rêvez d’un look glamour digne des tapis rouges hollywoodiens ? Chères fashionistas, vous saurez ravies d’entendre que les paillettes sont de retour pour les Fêtes et elles font une entrée fracassante. Pour celles qui ont envie de la totale, optez pour un maquillage inspiré des années 50 en choisissant un rouge à lèvre éclatant. Veillez aussi à bien accentuer votre taille, soit par un veston ajusté, soit par une large ceinture.

Veston à paillettes - 128$
Kensie chez Simons
Les paillettes peuvent être d’autant plus intimidantes par l’attention dont vous ferez l’objet. Tout comme la dentelle, vous pouvez user des paillettes avec parcimonie : en accessoires ou en détails sur vos vêtements. Si votre but est d’attirer les regards, optez pour un veston ou une robe entièrement ornés de paillettes. Il est à noter que si vous décidez d’arborer un vêtement de paillettes, il vous faudra atténuer votre ensemble avec des accessoires neutres.

Chandail à paillettes - 28$
Smart Set
D’autres alternatives

Outre la dentelle et les paillettes, je vous suggère des tissus chatoyants, satinés et transparents. Je vous conseille de vous procurer blouses, chemisiers ou robes entièrement composés de fibres naturelles. Pour les Fêtes, optez pour la soie : elle est offerte sous différentes formes et malgré son prix quelque peu élevé, la soie reste un investissement pour votre garde-robe. Sinon, la fourrure s’avère une matière très intéressante. On la retrouve autant sous sa forme naturelle qu’artificielle. J’avoue avoir un faible pour la fourrure de lapin.

Jupe tricolore - 29,90$
Dynamite

Question couleurs, on retrouve l’éternel classique : le noir. Mais le mauve fait aussi son apparition. Et on le porte dans tous les tons : aubergine, prune… Avec le noir, le mauve ajoute une touche dramatique à une tenue. Le rouge fait aussi partie de la palette. Optez cependant pour un rouge vif. Parce que les carmins, bordeaux et bourgognes sont so last season.

Bref, amusez-vous avec les matières et les couleurs pour un look des Fêtes unique qui fera jaser.

22 novembre 2010

La Reine visite l'Opéra de Montréal

Il ne s’agit pas de Sa Majesté Elizabeth II, mais bien de son prédécesseur, Elizabeth I. Après de nombreuses apparitions au cinéma (dont Elizabeth : L’âge d’or où la Reine est personnifiée par Cate Blanchett), Elizabeth monte sur scène et chante une partie de son histoire le temps de cinq représentations. En effet, l’Opéra de Montréal accueille une toute nouvelle pièce qui fera sans doute fait plaisir aux habitués. Cette nouvelle présentation présente une toute nouvelle distribution, dont la soprano grecque Dimitra Theodossiou dans le rôle de Sa Majesté.

Cate Blanchett dans le rôle d'Elizabeth I
Source: artsblog.tatianajimenez.com
Pour cette occasion spéciale, la Place-des-Arts a monté une petite vitrine. Je trouvais le tout magnifique et empreint de la nostalgie de la Renaissance. Inspirante, la vitrine proposait donc un simple mannequin de bois où étaient mélangés le tulle et le satin. Les matières étaient rehaussées de perles et de pierres translucides rendant l’ensemble très lumineux. Voici quelques clichés pris à la va-vite.






Si l’opéra vous intéresse, je vous conseille vivement de vous rendre sur le site officiel de l’Opéra de Montréal. Vous y trouverez des vidéos ainsi qu’une description de chaque opéra à l’affiche. Roberto Devereux est présentée à l’Opéra de Montréal du 13 au 25 novembre.

Un rapide portrait d’une grande dame

Fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn, Elizabeth n’était pas promue au destin de souveraine de l’Angleterre. Dernière représentante de la célèbre dynastie des Tudors, Elizabeth voit le jour le 7 septembre 1533. Cependant, deux ans et demi plus tard, Anne Boleyn est déclarée coupable d’adultère, d’inceste et de haute trahison : elle est ainsi décapitée à la tour de Londres sous l’ordre d’Henri VIII. Déclarée illégitime, Elizabeth perd ses droits à la principauté. Ce n’est qu’en 1544 qu’elle retrouve son titre de princesse et ainsi son droit au trône.

The Darnley Portrait, 1575
Source: wikipedia.com

Malgré tout, Elizabeth n’est que la troisième sur la liste des successeurs au trône d’Angleterre. Ce n’est qu’à la suite de la mort d’Edward VI (le seul fils légitime qu’eut Henry VIII) en 1553 et à celle de Mary I en 1558 qu’Elizabeth devient reine. Elle est couronnée en 1559 à l’abbaye de Westminster. Elle a vingt-cinq ans.

Elizabeth I portant ses habits de corronation
Source: wikipedia.com

Surnommée la Reine Vierge, Elizabeth I ne se maria jamais. Elle refusa toutes les avances de ses nombreux soupirants. Les raisons de son refus au mariage restent floues, mais il en découle une vision symbolique de sa relation avec les Anglais : les poètes et les écrivains la dépeigneront plus tard comme la Reine qui maria son peuple. Il est par ailleurs très intéressant de constater l’évolution des portraits d’Elizabeth I. En effet, vers la fin de sa vie et de son règne, Sa Majesté est dépeinte avec de moins en moins de réalisme et est souvent embellie par les peintres.

The Rainsbow Portrait, 1600-1602
Source: wikipedia.com

L’art dramatique et la littérature anglais fut grandement développé lors de l’ère élisabéthaine, notamment grâce au célèbre écrivain et dramaturge William Shakespeare. Cette même période coïncide aussi avec une peur grandissante de perdre l’accès au trône dû à plusieurs complots un peu partout en Europe. L’Angleterre n’était pas protégée contre ces complots : la rivale de la Reine, Mary Stuart fut mise sous arrêt en 1568 et exécutée dix-neuf ans plus tard. Évidemment cette condamnation à mort n’est pas restée sans conséquences : une guerre opposant Anglais et Espagnols durera près de vingt ans (1585-1604) et ne prendra fin qu’à la signature du traité de Londres.

Elizabeth I meurt en 1603 et, ironiquement, c’est le fils de Mary Stuart qui lui succèdera au trône. Son règne aura duré quarante-quatre ans. Elle avait soixante-neuf ans.

Femme charismatique et mystérieuse, elle a su se démarquer de ses prédécesseurs masculins par ses décisions peu orthodoxes et par son célibat qui, à de nombreuses occasions fût critiqué. Plusieurs livres lui sont aujourd’hui consacrés, en plus des nombreux films relatant quelques périodes clés de sa vie de souveraine. Elizabeth I restera sans doute l’une des figures les plus importantes de l’histoire de la monarchie anglaise.

11 novembre 2010

Mode suédoise à la française

Depuis plusieurs années déjà, nous avons été témoins de plusieurs associations designer/magasins. On a qu’à penser à la Maison Simons qui offre cette saison une collection du célèbre designer québécois Philippe Dubuc sous l’étiquette Philippe Dubuc pour ICÔNE. (Pour les intéressées, cette collection est maintenant en vente ! Malgré les prix encore un peu élevé, il est possible de dénicher quelques aubaines.) Toujours chez Simons, Ève Gravel  signe quelques vêtements, de même que Sabrina Barilà.

Ce type d’association a aussi fait jaser chez H&M : Comme des garçons et l’entreprise suédoise joignaient leurs forces et présentaient une collection très éclatée. Et cet hiver, les fashionistas auront de quoi se mettre sous la dent. En effet, H&M réussit enfin à convaincre LANVIN et certaines boutiques offriront une collection dès le 23 novembre 2010. Quoi de mieux pour commencer la nouvelle année ?

Source: http://www.tendances-de-mode.com/

« A happy collection for happy people »

C’est du moins ce qu’en dit Alber Elbaz, directeur artistique chez LANVIN. Il décrit ainsi cette nouvelle collection comme étant très colorée, parsemée de motif et ultra féminine. Il ajoute aussi qu’elle est destinée à un large public, insistant que les mères ainsi que les grand-mères des jeunes filles magasinant généralement chez H&M voudront se procurer quelques pièces de cette collection.

Monsieur Elbaz parle également de cette association comme étant la suite d’un rêve façonné depuis 1909 avec l’ouverture de la Maison de Couture par Jeanne Lanvin. Il souligne le fait que la mode haut de gamme n’est accessible que pour ceux de la haute société et que cette collaboration permettrait d’atteindre un plus large public.

 

 

 



















Pour d’autres informations sur cette collection, visitez le http://www.lanvin.com/ ou le http://www.hm.com/.



*Toutes les images (sauf mention du contraire) proviennent du blog Maison Chaplin (http://maisonchaplin.blogspot.com/2010/11/h-by-lanvin-lookbook-campaign.html)*

8 novembre 2010

Du chocolat... sur des vêtements ?

Du 5 au 7 novembre dernier, IGA présentait Saveurs & Tentations à la Place Bonaventure. Il s’agit d’un évènement entièrement consacré à l’art culinaire : des dégustations, des conférences et des démonstrations étaient au rendez-vous.

Ceux qui me connaissent savent que j’aime manger; ceux qui me connaissent encore plus savent que j’adore la bouffe gratuite. Ainsi, fidèle à mes habitudes, j’ai pensé que se serait une merveilleuse occasion pour moi de découvrir la nourriture d’ici et d’ailleurs tout en me gavant d’échantillons gratuits. J’ai découvert de l’eau gazéifiée aromatisée au citron de Saint-Justin, des fromages crémeux des Îles-de-la-Madeleine et, ce que j’ai préféré par-dessous tout, le chocolat de Barry.

 
J’ai par ailleurs été émerveillée par le talent de Mia Bureau, maître sculpteure. Plusieurs dizaines d’heures de travail ont été nécessaires pour réaliser ce chef-d’œuvre culinaire. Pour plus d’informations concernant Mia Bureau ainsi que son Institut, visitez le http://ephemart.com.


Une autre bonne raison d’aller au salon : un défilé réunissant designers et chocolatiers. Intriguée par la publicité parue dans le journal La Presse la semaine dernière, je n’ai pas pu résister à l’envie de voir ce défilé de mes propres yeux. D’abord prévu pour 11h30 samedi matin, je me suis présentée à l’ouverture du salon afin d’obtenir la meilleure place, tout près de la passerelle. Malheureusement, pour une raison que j’ignore, le défilé à été reporté à 13h30. Mais après deux heures d’attente, voici, en images, ce que le défilé proposait.

 

 

 



De mon côté, j’ai trouvé que le défilé était un peu lent. Malgré la musique très dramatique digne d’un grand opéra, les mannequins marchaient lentement et sans véritable attitude. Pour ceux et celles ayant déjà assisté à un défilé, on sent généralement l’énergie émanant des mannequins grâce aux vêtements qui abhorrent fièrement. Par ailleurs, je m’attendais à plus de vêtements. Je sais que ce défilé a demandé énormément d’efforts et de temps autant pour les designers que les chocolatiers, mais avec seulement neufs vêtements, je suis restée sur ma faim.

Chez les designers, on retrouvait Ralph Leroy, Antonio Ortega, Yves Jean Lacasse  et Anne de Shalla. Les chocolatiers étaient Marc Chiecchio, Véronique Rousseau, Ludovic Fresse et Christophe Morel.

Pour ceux qui aimeraient visiter le salon Saveurs & Tentations, ce dernier sera de retour l’an prochain, de même que son défilé chocolaté.

4 novembre 2010

De Bianjing à Kaifeng

Lundi dernier, je vous parlais de l’exposition La Magie des lanternes présentée par le Jardin Botanique de Montréal. J’abordais aussi brièvement la thématique de cette année, le Qing Ming Shang He Tu. J’ai pensé qu’il serait peut-être intéressant pour vous de voir quelques photos de cette ville illustrée.

Au mois de mai dernier, j’ai eu la chance de m’envoler pour la Chine dans le cadre d’un stage organisé par le Cégep Marie-Victorin. J’ai par ailleurs pu visiter Pékin, Shanghai et Kaifeng. Trois villes magnifiques empreintes d’histoire et de paradoxes.

Pékin (ou Beijing) est la capitale de la Chine depuis 1959. Elle reste une ville très politisée en pleine crise identitaire : les restrictions du régime communiste s’entremêlent aux idéaux de la nouvelle jeunesse chinoise qui participe dorénavant à l’effervescence de leur pays.

Quant à Shanghai, on la perçoit comme la modernité d’une nation. La ville propose trois facettes fascinantes. La première provient de leurs racines : les jardins impériaux et les temples. La deuxième est le vestige des années sous l’occupation européenne : des anciens bâtiments rappellent l’architecture typique de l’Europe des années 1800. Enfin, la troisième représente l’innovation des Chinois : des gratte-ciels, des autoroutes surélevées…

Enfin, il y a Kaifeng. Plus de 2000 ans d’histoire se trouve au cœur de la ville-préfecture : les monuments historiques illustrent l’évolution architecturale de la Chine et ces derniers sont visités chaque jour par des milliers de touristes chinois. Oui, chinois. Parce qu’il n’y a pas beaucoup de touristes étrangers à Kaifeng. Si peu que je me faisais parfois arrêter dans les rues afin qu’on me prenne en photo avec eux.  Une vrai rock star !

Je vous entends déjà : mais quel est le lien avec tout ça et Bianjing ? Très simple : Bianjing est aujourd’hui connue sous le nom de Kaifeng. J’ai ainsi foulé le sol de l’ancienne capitale dépeinte par l’artiste Zhang Zeduan en 1127.

Voici donc quelques photos de cette ville historique.




























Et pour ceux qui sont curieux, voici un petit aperçu de la nourriture !