15 juin 2014

Fabuleux Fabergé au MBAM

Les Romanov en 1913
De gauche à droit, à partir du haut : Maria, Olga, Tatiana,
Alexandra, Nicolas II, Anastasia et le tsarévitch Alexis.
Source : Google Images

Aujourd’hui indissociable du règne des Romanov, mais plus particulièrement de Nicolas II et de sa femme la tsarine Alexandra Feodorovna, le joaillier Carl Fabergé (1846-1920) est sans doute le plus célèbre orfèvre du monde. La fin tragique de la famille impériale, de même que le mystère entourant leur assassinat le 17 juillet 1918 à Ekatarinbourg, a très certainement moussé la popularité de la Maison Fabergé. Pourtant, du vivant du créateur, sa renommée éclipse celle de ses concurrents et lui permet d’acquérir de fidèles clients, telle la famille royale britannique, qui possède aujourd’hui la plus grande collection privée d’objets signés par Fabergé.
 
Oeuf impérial en crystal de roche
Source : Google Images
 

À la mort de Nicolas II et de sa famille, les œuvres et objets décoratifs créés par la Maison Fabergé sont vendus et se retrouvent rapidement dispersés à travers le monde. Lillian Thomas Pratt se porte acquéreuse, dans les années 1930 jusqu’en 1946, de plusieurs centaines d’objets (dont cinq œufs de Pâques impériaux) qu’elle lègue au Virgina Museum of Fine Arts (VMFA). Le VMFA possède actuellement la plus grande collection publique de Fabergé à l’extérieur de la Russie.

Une exposition articulée autour de quatre des cinq œufs de la collection (le cinquième étant trop fragile pour voyager) et organisée par le VMFA est présentée en exclusivité canadienne au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) jusqu’au 5 octobre 2014.

Oeuf de Pâques impérial, dit le Tsarévitch
Photographie personnelle


Oeuf de Pâques impérial, dit Pierre le Grand
Photographie personnelle
Oeuf de Pâques impérial, dit au Pélican
Photographie personnelle
 
Oeuf de Pâques impérial, dit de la Croix-Rouge avec portraits
Photographie personnelle
 
À travers ce parcours, on découvre la richesse et l’élégance raffinée des nombreuses pièces issues de l’atelier de Carl Fabergé de même que l’engouement international que suscitèrent alors ces objets. Des réalisations frauduleuses, les « Fauxbergé », sont dissimulées parmi les œuvres originales et permettent d’apprécier davantage la beauté et la qualité de ces dernières. Outre les œufs impériaux dans lesquels se trouvent une surprise, l’exposition offre la possibilité d’observer plus de 240 objets somptueux : cadres émaillés, bijoux en or incrustés de pierres précieuses, vases, argenterie et pommeaux de cannes et d’ombrelles.


Feodor Rückert (1840-1917)
Coupe (détail)
1899-1908
Photographie personnelle

Feodor Rückert (1840-1917)
Coupe de l'amitié (détail)
1899-1908
Photographie personnelle
 
Feodor Rückert (1840-1917)
Service à café
1908-1917
Photographie personnelle

Carl Fabergé (1846-1920)
Bratina
c.1900
Photographie personelle

Atelier Fabergé
Trolles (détail)

c.1900
Photographie personelle

Atelier Fabergé, Saint-Pétersbourg
Henrik Wigström (maître d'atelier)
Oiseau chanteur dans sa cage
c.1900
Photographie personelle

Atelier Fabergé, Moscou
Kovsh aux Braves Chevaliers (détail)
1899-1908
Photographie personnelle
 
Une exposition à voir encore et encore. Pour toutes les informations concernant l'exposition ainsi que les activités en lien avec celle-ci, rendez-vous sur le site du MBAM.

www.mbam.qc.ca
Source : MBAM




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