19 juillet 2011

Juste pour Rire... avec Gaultier

Cette année, le Pinkarnaval tire son inspiration de l’œuvre de Jean Paul Gaultier, mais plus précisément, de l’exposition dont il fait l’objet au Musée des beaux-arts de Montréal. Ce carnaval généralement haut en couleur aura été mémorable sous plusieurs aspects : donnant le coup d’envoi à la 29e édition des arts de la rue du Festival Juste pour Rire, le Pinkarnaval aura eu droit à ses costumes hallucinants et des maquillages qui ne vont pas sans rappeler les défilés de Gaultier.


Je suis arrivée environ une heure avant le début du carnaval. Je me suis postée devant les portes du Musée des beaux-arts, attendant patiemment le début des festivités. Petit à petit, je découvre les différents tableaux et ne peux m’empêcher d’analyser les costumes…





























Gaultier a fait quelques apparitions… Et j’en ai profité pour prendre quelques clichés !





Par ailleurs, on remarque la participation d’Eve Salvail, célèbre pour sa carrière de mannequin (une carrière qu’elle doit à Gaultier, puisque c’est lui qui lui a offert une chance de monter sur la passerelle à l’un de ses défilés), mais aussi pour celle de D.J. qu’elle a débutée en 2005.


Ce que j’ai aimé

Les costumes : on remarque immédiatement le travail et la recherche autant pour les matières premières que pour le look. Ensuite, les danseurs sont de tous les âges. J’ai tout de suite fait le lien avec les mannequins de Jean Paul Gaultier : plusieurs fois dans sa carrière, il a fait défiler des mannequins (qui, parfois, n’en étaient pas) de tous les âges, de toutes les formes et de toutes les origines, nous rappelant sans cesse que la beauté est partout.

Ce que j’ai moins aimé

Un peu long à démarrer et une procession très lente a obligé le défilé à s’étirer. Par ailleurs, un carnaval de cette envergure aurait sûrement bénéficié d’une meilleure organisation en ce qui concerne les spectateurs. Généralement, la Ville de Montréal installe des clôtures le long des trottoirs pour empêcher le public de se rendre dans la rue. Au lieu de cela, les policiers et des membres de la production ne cessaient de crier à la foule que pour leur sécurité, ils devaient reculer et laisser place aux chars. Bravo Montréal…
 
Bref, je ne regrette pas y avoir assisté. Un superbe clin d’œil à l’œuvre de Gaultier qui, on le sait tous, tire ses sources d’inspirations principalement dans les rues. Après le Pinkarnaval, peut-être remplacera-t-il les Parisiennes pour les Montréalaises le temps d’un défilé... Qui sait ?
 

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