31 octobre 2011
27 octobre 2011
L'Italie envahit la Suède.
Après Karl Lagerfeld, Stella
McCartney, Comme des Garçons, et plus récemment Lanvin, H&M s’associe avec
un grand nom de l’industrie de la mode : Versace. C’est en effet le 20
juin dernier que cette collaboration a été annoncée aux médias. On annonçait alors
une collection rappelant évidemment les points forts des créations passées de
la marque : cuir clouté, imprimés, couleurs et exubérance. Il aura
cependant fallu attendre quatre mois entiers avant le dévoilement complet de cette
collection exclusive imaginée par Donatella Versace, directrice artistique de
la célèbre marque éponyme italienne.
Donatella Versace a dévoilé le 20 juin dernier une des robes de la collection exclusive H&M lors de son apparition à la fin de son défilé Homme Versace à Milan. |
Et surprise ! Le fruit de cette
collaboration n’est pas uniquement destiné à plaire à la gente féminine :
Versace a aussi créée une ligne pour hommes. On retrouve aussi bijoux,
accessoires (dont des chaussures, des écharpes et des ceintures en plus de sacs
à main), et quelques éléments de déco, comme des coussins et des ensembles de literie.
Fan de Versace, vous ne serez pas
déçus : les couleurs flamboyantes et les styles ultra fashion combinés aux
accessoires voyants rappellent à coup sûr la signature glamour de la marque. Il
ne reste qu’à voir si les matières pourront s’avérer à la hauteur des attentes
de la clientèle tant au niveau de la qualité que du confort lorsque la
collection sera en magasin (le 19 novembre au Canada)…
25 octobre 2011
Vie tragique d’une impératrice
C’est par hasard que lundi
dernier, je suis tombée sur l’émission Secrets
d’histoire diffusée sur TV5 et animée par Stéphane Bern. Cet épisode
traitait de la vie ainsi que de la fin tragique d’une des plus grandes femmes
de l’histoire de l’Autriche et de la Hongrie, l’impératrice Élisabeth, que l’on
connaît aussi sous le nom de Sissi.
Figure historique revisitée maintes
fois depuis sa mort en 1898 par le biais de films, de séries télévisées, de
romans et même de ballets, Élisabeth fascine toujours autant l’imaginaire collectif.
Sa beauté quasi légendaire, immortalisée par de nombreux tableaux et photographies,
est le résultat d’un régime alimentaire très strict ainsi que de séances d’entraînement
quotidiennes. Son goût prononcé pour le voyage fait foi d’un ardent désir de liberté
qui lui est impossible d’obtenir sous le poids du protocole et de l’influence
qu’exerce l’archiduchesse Sophie d’Autriche, sa belle-mère, sur son mari.
Le saviez-vous ?
Les photographes
étaient contraints au montage lorsqu’ils voulaient prendre un cliché de l’impératrice.
En effet, alors que les signes de l’âge commencent à apparaître sur son visage,
Élisabeth se cache derrière un voile ou un éventail. C’est d’ailleurs pour
cette raison qu’elle est toujours dépeinte comme une jeune femme et ce, même
aux côtés de son mari François Joseph qui lui, est représenté sous la forme d’un
vieil homme.
De son
mariage avec François-Joseph Ier, elle a quatre enfants : Sophie
(1855-1857), Gisèle (1856-1932), Rodolphe (1858-1889) et Marie Valérie (1868-1924).
L’éducation de ses trois premiers enfants ne lui fut jamais autorisée par sa
belle-mère, prétextant qu’elle était trop jeune pour s’occuper adéquatement de
leurs besoins. Marie Valérie est la seule enfant qui sera élevée par Élisabeth.
Passionnée d’équitation,
Élisabeth est une cavalière chevronnée. Elle adore la poésie et s’éprend des
écrits du poète et journaliste allemand Heinrich Heine, qui sera sa principale
inspiration pour ses propres œuvres littéraires. Le voyage possède une place
très importante dans le cœur de l’impératrice : à l’aube de la révolution
industrielle, des chemins de fer sont construits dans toute l’Europe, et lui
permettent d’accéder à la Grèce. Ainsi, on rapporte que l’impératrice est plus
souvent à l’étranger qu’à la cour de Vienne.
Élisabeth
meurt assassinée en 1898, à Genève. C’est Luigi Luccheni (1873-1910), un anarchiste
italien prônant la propagande par le fait, soit une philosophie selon laquelle les
croyances d’un individu doit se répandre en infligeant une violence physique
directe contre un ennemi politique, qui assassine froidement l’impératrice
alors qu’elle sort de l’hôtel Beau-Rivage, situé face au lac Léman.
Impératrice Élisabeth d’Autriche (1865) Franz Xaver Winterhalter |
Impératrice Élisabeth d’Autriche en robe de gala de la cour avec étoiles de diamant (1865) Franz Xaver Winterhalter |
21 octobre 2011
Le retour du Premier empereur
Vous vous souvenez peut-être de mon billet concernant l’exposition L’Empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite présentée du 11 février au 26 juin 2011 dernier au Musée des beaux-arts de Montréal. On y retraçait l’histoire du célèbre mausolée protégé par une véritable armée de soldats en terre cuite. Le Jardin Botanique nous offre une autre occasion de redécouvrir ce personnage assoiffé de pouvoir. La Magie des lanternes a en effet pour thème La parade de l’empereur et le Jardin Botanique nous offre la chance d’admirer de nouvelles lanternes, celles-ci représentant Qin Shi Huangdi (connu aussi sous le nom de Ying Zheng) et sa cavalerie.
Contrairement à l'an dernier, je me suis rendue sur le site de l’expo durant la journée. J’ai beaucoup apprécié l’expérience. D’abord, les visiteurs se font plus rares puisque les attractions principales sont les lanternes illuminées (vous serez d’accord avec moi pour dire que tout ceci a un meilleur impact à la nuit tombée). Ainsi, il est plus facile de parcourir l’expo (ainsi que les nombreux autres jardins) et d’apprécier la beauté des lanternes (en prenant mille photos pour capturer un petit détail). D’autre part, les lanternes ne sont pas les seuls objets dignes d’intérêt : l’architecture ainsi que la flore du Jardin de Chine vaut aussi le détour et ce n’est qu’à la lumière du jour que l’on peut véritablement apprécier la véritable beauté et la sérénité d’un tel paysage.
La Magie des lanternes, une exposition présentée au Jardin Botanique de Montréal jusqu’au 31 octobre 2011.
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