Les Romanov en 1913 De gauche à droit, à partir du haut : Maria, Olga, Tatiana, Alexandra, Nicolas II, Anastasia et le tsarévitch Alexis. Source : Google Images |
Aujourd’hui indissociable du règne des Romanov, mais plus particulièrement de Nicolas II et de sa femme la tsarine Alexandra Feodorovna, le joaillier Carl Fabergé (1846-1920) est sans doute le plus célèbre orfèvre du monde. La fin tragique de la famille impériale, de même que le mystère entourant leur assassinat le 17 juillet 1918 à Ekatarinbourg, a très certainement moussé la popularité de la Maison Fabergé. Pourtant, du vivant du créateur, sa renommée éclipse celle de ses concurrents et lui permet d’acquérir de fidèles clients, telle la famille royale britannique, qui possède aujourd’hui la plus grande collection privée d’objets signés par Fabergé.
Oeuf impérial en crystal de roche Source : Google Images |
À la mort de Nicolas II et
de sa famille, les œuvres et objets décoratifs créés par la Maison Fabergé sont
vendus et se retrouvent rapidement dispersés à travers le monde. Lillian Thomas
Pratt se porte acquéreuse, dans les années 1930 jusqu’en 1946, de plusieurs
centaines d’objets (dont cinq œufs de Pâques impériaux) qu’elle lègue au
Virgina Museum of Fine Arts (VMFA). Le VMFA possède actuellement la plus grande
collection publique de Fabergé à l’extérieur de la Russie.
Une exposition articulée autour de quatre des cinq œufs de la collection (le cinquième étant trop fragile pour voyager) et organisée par le VMFA est présentée en exclusivité canadienne au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) jusqu’au 5 octobre 2014.
À travers ce parcours, on découvre la richesse et l’élégance raffinée des nombreuses pièces issues de l’atelier de Carl Fabergé de même que l’engouement international que suscitèrent alors ces objets. Des réalisations frauduleuses, les « Fauxbergé », sont dissimulées parmi les œuvres originales et permettent d’apprécier davantage la beauté et la qualité de ces dernières. Outre les œufs impériaux dans lesquels se trouvent une surprise, l’exposition offre la possibilité d’observer plus de 240 objets somptueux : cadres émaillés, bijoux en or incrustés de pierres précieuses, vases, argenterie et pommeaux de cannes et d’ombrelles.
Une exposition à voir encore et encore. Pour toutes les informations concernant l'exposition ainsi que les activités en lien avec celle-ci, rendez-vous sur le site du MBAM.
Une exposition articulée autour de quatre des cinq œufs de la collection (le cinquième étant trop fragile pour voyager) et organisée par le VMFA est présentée en exclusivité canadienne au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) jusqu’au 5 octobre 2014.
Oeuf de Pâques impérial, dit le Tsarévitch Photographie personnelle |
Oeuf de Pâques impérial, dit Pierre le Grand Photographie personnelle |
Oeuf de Pâques impérial, dit au Pélican Photographie personnelle |
Oeuf de Pâques impérial, dit de la Croix-Rouge avec portraits Photographie personnelle |
Feodor Rückert (1840-1917) Coupe (détail) 1899-1908 Photographie personnelle |
Feodor Rückert (1840-1917) Coupe de l'amitié (détail) 1899-1908 Photographie personnelle |
Feodor Rückert (1840-1917) Service à café 1908-1917 Photographie personnelle |
Carl Fabergé (1846-1920) Bratina c.1900 Photographie personelle |
Atelier Fabergé Trolles (détail) c.1900 Photographie personelle |
Atelier Fabergé, Saint-Pétersbourg Henrik Wigström (maître d'atelier) Oiseau chanteur dans sa cage c.1900 Photographie personelle |
Atelier Fabergé, Moscou Kovsh aux Braves Chevaliers (détail) 1899-1908 Photographie personnelle |
Une exposition à voir encore et encore. Pour toutes les informations concernant l'exposition ainsi que les activités en lien avec celle-ci, rendez-vous sur le site du MBAM.
Source : MBAM |